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Comment choisir un diamant : Les 4C

À l’instar d’une empreinte digitale humaine, chaque diamant possède des caractéristiques spécifiques. Les 4C, color pour couleur, clarity pour pureté, cut pour taille et carat pour le poids en carat constituent les quatre critères utilisés de manière universelle pour évaluer la qualité d’un diamant. Histoire des 4C Fruit d’une collaboration entre De Beers et la GIA (Gemological Institute of America) en 1940, les 4C du diamant constituent toujours aujourd’hui l’échelle de référence pour évaluer la qualité de cette pierre précieuse. En effet, tous les diamants ne se valent pas.  Aussi, il est nécessaire de disposer de critères universels permettant de déterminer les qualités exceptionnelles d’un diamant. L’histoire des 4C commence au début du XXe siècle aux États-Unis où Robert M. Shipley, un ancien bijoutier, décide d’établir la GIA avec la volonté de professionnaliser le commerce des bijoux et pierres précieuses grâce à l’éducation. Robert M. Shipley ©GIA Shipley a décidé de normaliser la classification du diamant en fonction de la couleur, de la clarté, de la coupe et du poids en carats et les a appelés les 4C. Une nouvelle classification pour permettre aux marchands de diamants et aux bijoutiers de s’accorder sur la qualité d’un diamant avec un langage universel. En effet si l’on remonte aux XVIe siècle, les commerçants utilisaient de nombreux termes différents et incohérents pour parler de la qualité d’un diamant. « Sans défauts » ou « avec des imperfections » étaient utilisés pour décrire la clarté ; « teinture » ou « teinte » pour décrire la couleur ; et des termes tels que « bien fait » ou « mal fait » pour décrire la coupe. La Taille (Cut) Élément le plus important des 4C, la taille correspond à la manière dont les facettes d’un diamant interagissent avec la lumière. Sa qualité est déterminée par la symétrie, les proportions et le polissage de la pierre. La taille, plus que tout autre facteur, détermine la beauté du diamant. Il est important de noter que la taille et la forme d’un diamant sont deux choses distinctes. La taille détermine la manière dont les facettes d’un diamant et la lumière interagissent. La forme décrit l’apparence géométrique d’un diamant. C’est la taille qui détermine la forme future d’un diamant brut, et non pas l’inverse. Par conséquent, le terme « taille » est souvent utilisé pour signifier en réalité la « forme ». En clair, la qualité de l’éclat d’un diamant dépend de sa taille. Un diamant présentant une taille de mauvaise qualité semblera terne, même s’il possède des grades de couleur et de pureté élevés. S’il est bien taillé, il réfléchira la lumière pour un éclat maximal. La “cut” d’un diamant est mesurée par ce qu’on appelle le “cut grade” correspondant à Excellent, Very Good, Good, Fair ou Poor. GIA Diamond cut scale ©Diamond Buzz Parmi les 4C, la taille est le seul critère influencé par la main de l’homme. Lorsque deux diamants sont identiques en termes de pureté, de couleur et de poids en carats, seule la taille permet de déterminer si l’un est supérieur à l’autre. La taille d’un diamant est déterminée par trois critères uniquement : La précision de la taille La manière dont les surfaces et les angles s’articulent selon les différentes parties de la pierre. La symétrie La précision avec laquelle les différentes facettes d’un diamant s’alignent et se croisent. Le polissage Les détails et la position des formes des facettes, ainsi que la finition extérieure du diamant. La qualité de la taille d’un diamant est appréciée sur une échelle allant de « Excellent » à « Poor ». Pour obtenir la note « excellent » un diamant rond brillant doit posséder : Une table qui ne doit pas mesurer plus de 53 % du diamètre. Une hauteur de la couronne qui doit représenter 16,2 % du diamètre. La profondeur du pavillon du diamant doit être de 43,1 % du diamètre. Le diamant doit avoir un angle de couronne de 34,5 degrés. Enfin, le diamant devrait avoir une profondeur de pavillon de 40,75 degrés. Un diamant trop profond provoque une fuite de lumière, conduisant à une apparence plus sombre et terne — un phénomène connu sous le nom de “nailhead”. À l’inverse, un diamant peu profond entraîne une réflexion de la ceinture à l’intérieur du diamant, causant un effet de “fisheye”. Forme du diamant (Shape) On distingue la taille du brillant rond des tailles dites de “fantaisie”, comme la taille princesse, émeraude, ovale… et beaucoup d’autres. Taille brillant : La forme du brillant rond (57 facettes) est certainement la plus aboutie, celle dont l’étude des proportions optimales a été la plus poussée. C’est aussi la plus classique. Les tailles “fantaisies” sont généralement moins chères que les tailles rondes, plus difficiles à évaluer, la qualité des proportions et de la taille influenceront beaucoup le prix. Voici quelques exemples de formes courantes : La taille Princesse : adaptée pour des bijoux architecturés aux lignes nettes. C’est une taille carrée ou rectangulaire, avec généralement 76 facettes qui assurent un scintillement fort. La taille Emeraude : la taille Emeraude met en valeur la ‘transparente’ beauté du diamant. C’est une taille distinguée qui exige des diamants de bonne pureté. La taille Ovale : forme résolument moderne qui réunit le classicisme du brillant rond et l’élégante féminité des formes plus allongées comme celles de la marquise et de la goutte. La Pureté (Clarity) Mesurant la clarté et la rareté de la pierre, la pureté du diamant est classée selon la visibilité de ces caractéristiques avec un grossissement x 10. Une pierre est dite « sans défaut » si, soumise à un grossissement x 10, elle ne présente ni inclusions (défauts internes) ni imperfections (défauts de surface) Un diamant au degré de pureté médiocre comporte plusieurs défauts et son éclat s’en trouve affecté. Les défauts gênent la réfraction et le renvoi de la lumière. Par conséquent, plus le degré de pureté d’un diamant est faible, plus son apparence est trouble. La pureté du diamant s’apprécie en sigles et différents niveaux de notations définies par le GIA. GIA Diamond cut scale ©Diamond Buzz FL Flawless

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Les bijoux perdus des Romanov : Légendes et mystères après la Révolution Russe

Les bijoux perdus des Romanov

Explorons ensemble l’histoire fascinante et tragique des bijoux des Romanov après la Révolution russe et l’assassinat de la famille impériale. Certains de ces joyaux, témoins d’une époque révolue, ont survécu aux bouleversements révolutionnaires et à la fin de la Russie impériale. Mais que sont devenus ces objets inestimables après la chute des Romanov ? Comment ont-ils été dispersés ?  Le Tsar et son immense fortune ont toujours fascinés et sont toujours sujets à de nombreuses recherches et controverses. La famille régnante, les Romanov, possédaient un trésor extraordinaire à l’image de leur pouvoir et du rayonnement de la Russie impériale.  Pour preuve, en 1913 Nicolas II organise une grande célébration à l’occasion du 300e anniversaire des Romanov, un anniversaire celebré avec faste puisqu’il commande 2000 objets à Fabergé pour ses invités. On estime que la fortune des Romanov s’élevait à environ 55 milliards de dollars actuels. Cependant la guerre et la révolution vont anéantir l’empire tsariste,  les Romanov sont renversés et assassinés et leurs biens sont confisqués. Une véritable fortune disparaît, or, joyaux, pierres précieuses. Que sont vraiment devenus ces objets inestimables ?  Fils du tsar Alexandre III, Nikolaï Aleksandrovitch Romanov est né le 6 mai 1868 à Pouchkine en Russie. Nicolas II devient empereur de toutes les Russies en 1894 à l’âge de 26 ans. Il épouse Alix de Hesse-Darmchtat qui deviendra Alexandra Fedorovna le même mois. Le couple aura 5 enfants Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexis.  Le Tsar développe une politique expansionnisste qui l’amène à soutenir l’alliance franco-russe et à s’engager dans une guerre contre le Japon. Son échec accroît les protestations populaires, aboutissant à la Révolution de 1905. Nicolas II est alors contraint d’accepter une avancée libérale sous la forme de la constitution d’une assemblée représentative, la Douma. Cependant, cette ouverture prend rapidement fin, et le Tsar dissout la Douma et écrase les révoltes. Pendant la Première Guerre mondiale l’armée russe subit de lourdes défaites, alors que le pays est toujours en crise. Affamés et épuisés par la guerre, les Russes organisent grèves générales et manifestations dans toutes les grandes villes du pays. A Petrograd, la capitale, les ouvriers réclament la formation d’un nouveau gouvernement. Le mouvement aboutira à l’abdication du tsar le 15 mars 1917.  La période de détention de la famille Romanov commence alors. Dans un premier temps au Palais Alexandre puis à Tobolsk en Sibérie encore épargnée par les bolcheviques, il s’y rendront  le 31 juillet 1917 à bord de deux trains et s’installeront dans une maison située dans la ville et sont autorisés à se promener comme bon leur semble. La famille impériale se réfugie ensuite dans un couvent et confie une partie de son trésor à une religieuse qui l’a d’abord caché dans un puit, puis dans un cimetière. Encombrée par ce lourd fardeau et à la recherche d’un nouvelle cachette elle décide de partager son secret avec un ami pêcheur qui la dénoncera au KGB qui prendra alors possession du trésor dissimulé dans des cuves à poissons en 1933 ils y trouveront de nombreux bijoux et des pierres précieuses dont un diamant de près de 100 carats.  En 1918 la situation se dégrade avec la prise de pouvoir de Lénine qui souhaite l’éradication des Romanov sans aucun procès.  En avril, ils sont envoyés à Ekaterinbourg où ils s’installent dans la maison Ipatiev. Les conditions de détention sont extrêmement rudes, les gardes sont violents et injurieux.  Lorsque les bolcheviques prennent le pouvoir ils ont besoin d’argent lorsqu’ils découvrent une grande partie des joyaux entreposés au Kremlin ils décident de les mettre en vente, une grande partie des bijoux est démontée. Des archives du KGB ont étées retrouvées et dressent l’inventaire détaillé des bijoux.  À Ekaterinbourg, la situation se complique sérieusement pour la famille Romanov. Les troupes de l’armée blanche sont aux portes de la ville pour libérer le Tsar. Lénine décide alors de faire exécuter secrètement les captifs.  Le 16 juillet au soir, ils sont rassemblés et on leur fait croire que Moscou demande une photographie pour prouver leur bonne santé. Lorsqu’ils prennent place sur les chaises, des gardes armés entrent dans la pièce et font feu pendant qu’un camion à l’extérieur couvre les bruits des tirs.  Les Romanov ne sont plus, leur trésor a en grande partie été saisi et dispersé mais que sont devenus les bijoux personnels ? Les bijoux qui accompagnaient la famille, leurs bijoux les plus intimes et les plus facilement transportables ?  l existe une liste manuscrite des bijoux de la tsarine qui a été dressée lors de la captivité dont d’énormes diamants qui devaient assurer la survie financière de la famille lors d’un possible exil hors de Russie. Que sont-ils devenus ? L’exécution des Romanov s’est déroulée dans le plus grand secret, personne n’est au courant et l’affaire est étouffée. Cependant on retrouve des témoignages de la part des soldats du peloton d’exécution. Ils relatent que les balles ricochaient sur les filles du tsar sans les blesser ce qui les obliga à les exécuter au couteau. Lorsqu’ils regardèrent de plus près elles avaient leurs corsets remplis de bijoux et de pierres précieuses ainsi que les doublures de leurs robes. D’énormes diamants baignaient dans le sang. Cependant, la trace de ses derniers se perd et on ne sait pas ce qu’ils sont devenus à ce jour.  Mais cela constitue t’il réellement l’ensemble du trésor ?  C’est fort peu probable …  Une thèse que je trouve particulièrement intéressante serait que les biens les plus précieux des Romanov se trouveraient en réalité en Angleterre en possession de la famille royale.  En effet, Nicolas II est le cousin du roi George V dont il était très proche. Ils passaient leurs vacances ensemble lors de leur enfance et se surnommaient même entre eux “Georgie et Nicky”. Sans oublier que son épouse Alix de Hesse-Darmstadt plus connue sous le nom d’Alexandra Feodorovna était la petite fille préférée de la reine Victoria.  Quoi de plus naturel que de demander de l’aide à George V lorsqu’ils se sont sentis en danger de mort ? Quoi de plus naturel que d’envoyer

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Les diamants les plus célèbres au monde

« Les diamants sont éternels » De Beers ne s’en est peut-être pas rendu compte à l’époque, mais ce slogan publicitaire a complètement révolutionné le monde du diamant. Symbole d’éternité et de force, ces pierres précieuses, empreintes d’histoire et de légendes, ont captivé l’imagination de millions de personnes à travers les époques. Aujourd’hui encore le diamant reste une pierre de choix dans les créations joaillières.  Le Régent Le Regent est un diamant facetté de forme coussin rectangulaire presque incolore, à peine teinté de bleu-vert et pesant près de 140 carats. Cette pierre fut découverte en 1698 dans les mines de Golconde, en Inde, elle pesait à l’origine 426 carats. Elle suscita immédiatement l’intérêt de Thomas Pitt, gouverneur anglais de Madras qui en fit l’acquisition. Le diamant fut taillé en Angleterre pendant deux ans par le joaillier londonien Harris pour son poid actuel. Il sera ensuite revendu au régent Philippe d’Orléans en 1717. Le Régent surpassait en beauté et en poids tous les diamants jusqu’alors connus en Occident. Après la Régence, ce joyau est demeuré l’une des pièces les plus précieuses des biens de la Couronne et a servi de parure à toutes les têtes couronnées. Le Régent fut porté pour la première fois par Louis 14 lors de la réception de l’ambassade de Turquie en 1721. Il fut ensuite provisoirement serti sur la couronne du sacre de Louis 15 le 25 octobre 1722. Pour le sacre de Louis 16 le 11 juin 1775, on réalisa une nouvelle couronne semblable à celle de Louis 15 et ornée du Régent en face frontale.   Volé en 1792 puis retrouvé en 1793 caché dans une charpente, il fut mis plusieurs fois en gage par le Directoire puis le Consulat avant d’être définitivement récupéré par Napoléon Bonaparte en 1801. Il fut alors utilisé pour embellir l’épée du Premier consul réalisée par les orfèvres Odiot, Boutet et Nitot.  Suivant les changements de régime, il fut serti sur les couronnes de Louis XVIII, Charles X et Napoléon III puis sur le diadème grec de l’impératrice Eugénie. En 1887 il échappe de justesse à la vente des diamants de la couronne de France organisée par la République.  De nos jours, il est exposé dans la galerie d’Apollon au musée du Louvre et est encore considéré comme le plus beau diamant du monde par sa pureté et la qualité de sa taille.  Le Sancy Le Sancy est un diamant en forme de poire asymétrique, facetté sur ses deux côtés et pesant près de 55 carats. Le gemme est presque incolore mais d’un jaune-verdâtre très pâle sur son pourtour. On sait très peu de choses sur l’origine de ce diamant hormis le fait qu’il ait été extrait en Inde et qu’il devait peser près de 100 carats. On retrouve sa trace à Bruges en 1476 où la pierre fut taillée pour Charles le téméraire. À la suite de batailles la pierre fut perdue puis réapparait au Portugal parmi les joyaux de la couronne portugaise.  Le roi du Portugal Manuel Premier mis le diamant en gage auprès de Nicolas Harlay de Sancy qui décida ensuite de l’acheter et qui s’occupa vraisemblablement de lui donner son apparence actuelle. Suite à des difficultés financières le Duc de Sancy se résout à vendre le diamant au roi d’Angleterre et restera là bas jusqu’à l’exil de Jacques II qui se réfugie en France auprès du Cardinal Mazarin qui le récupèrera et le lèguera à sa mort à Louis XIV.  Durant la Révolution Française, le diamant Sancy est subtilisé lors du sac de l’hôtel du Garde-Meuble. On le retrouve finalement en Russie puis il est vendu à un prince indien qui le conserve un an. Il refait une brève apparition en France à l’occasion de l’exposition de Paris de 1867, et disparaît ensuite pendant près de quarante ans. Son dernier acquéreur, la famille Astor, le conserve durant 72 ans et le cède enfin au Musée du Louvre en 1978, pour une somme de 1 million de francs. Depuis, le diamant a rejoint la galerie Apollon où il est exposé. Le Hope C’est l’un des diamants les plus célèbre au monde de par sa beauté mais aussi à cause de sa réputation de diamant maudit. Le diamant Hope est un coussin bleu de 45,52 carats. Le diamant a été rapporté en France par Jean Baptiste Tavernier qui le vend à Louis XIV. On à longtemps supposé qu’il ai été volé dans un temple indien mais des archives mogholes rapportent la découverte du diamant et sa mise en vente au marché des diamants de Golconde.  Louis XIV fait tailler la pierre qui passe de 112 à 67 carats et nomme le diamant Bleu de France.  De récentes découvertes ont permis d’apprendre que le Bleu de France était présenté sur un bâton d’or émaillé avec le diamant en guise de pommeau. Par transparence l’émail faisait apparaître un soleil au centre d’un ciel bleu.  En septembre 1792 le diamant disparaît lors du vol des joyaux de la couronne de France et se retrouve en Angleterre où il est retaillé pour masquer sa provenance. On perd sa trace jusqu’en 1812. En 1824 la pierre est vendue à Thomas Hope un riche banquier londonien qui donnera son nom à la pierre. Thomas Hope décedera en 1831. Le diamant restera dans la famille pendant plusieurs années jusqu’à 1902 où il est vendu pour 250.000 dollars à un banquier américain après la faillite de la famille Hope.  Il est racheté en 1910 par Cartier qui le fait monter en pendentif conscient de la réputation du diamant et le vend à une riche cliente à un prix relativement peu élevé. Elle le gardera jusqu’à sa mort en 1947 après avoir vu la mort de ses deux enfants et son mari partir à l’asile.   Le diamant passe ensuite chez Harry Winston dans l’impossibilité de le vendre qui préfère alors en fait don au Smithonian Institute de Washington en 1958 où il est actuellement visible et admiré par près de 6 millions de visiteurs chaque année juste derrière la Joconde.  Le

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Ice-Cold-An-Exhibition-of-Hip-Hop-Jewelry

Ice Cold : An Exhibition of Hip-Hop Jewelry

L’univers du Hip Hop ne se limite pas à la musique : c’est une véritable culture, riche de ses expressions visuelles, vestimentaires, et surtout, de ses bijoux. Depuis ses débuts dans les rues du Bronx jusqu’à son ascension au sommet des charts mondiaux, le Hip Hop a toujours utilisé les bijoux comme un moyen d’affirmer son identité, sa réussite, et son influence. Plus qu’un simple accessoire, ces pièces scintillantes sont devenues des symboles puissants, porteurs de messages, de revendications et de fierté.  This playful Lego pendant, designed for A$AP Rocky by Alex Moss X Pave in 2022, is made of 14-karat gold with multicolored diamonds, sapphire, ruby, and enamel. Alvaro Keding/© AMNH Présentée jusqu’au 5 Janvier 2025 au American Museum of Natural History, l’exposition “Ice Cold” plonge les visiteurs dans l’univers scintillant des bijoux Hip Hop, retraçant leur évolution des années 1980 à nos jours. Chaînes en or massif, pendentifs incrustés de diamants, bagues et montres ornées de pierres précieuses, chaque pièce exposée est plus impressionnante que la précédente. Mais au-delà de l’éclat des diamants et de la brillance de l’or, l’exposition raconte une histoire. Celle d’une communauté qui, grâce à la musique et à la culture Hip Hop, a su se réapproprier des codes du luxe pour en faire un langage à part entière. Chaque bijou est le reflet d’une époque, d’un mouvement, et d’une personnalité. Qu’il s’agisse des grosses chaînes portées par les pionniers du rap, des bagues ostentatoires arborées par les artistes des années 2000, ou des créations plus contemporaines, minimalistes mais tout aussi précieuses, chaque pièce raconte une partie de l’histoire du Hip Hop. Following Run-DMC’s 1986 song “My Adidas,” Adidas struck a first-of-its-kind endorsement deal with the group, giving each member one of these 14-karat gold sneaker-shaped pendants. Alvaro Keding/© AMNH L’exposition met en avant des pièces iconiques portées par des légendes du Hip Hop comme The Notorious B.I.G., Tupac Shakur, Asap Rocky, Joey Badass ou encore Jay-Z. Ces bijoux ne sont pas seulement des accessoires, ils sont des symboles de leur succès, de leur ascension dans une industrie où il fallait briller pour être vu et entendu. L’exposition montre également comment ces artistes ont contribué à populariser et à transformer l’image du luxe, influençant des générations entières non seulement de rappeurs, mais aussi de créateurs de mode, de designers et de joailliers. “Ice Cold” ne se contente pas de présenter des bijoux ; elle interroge également sur la signification de ces pièces dans la société contemporaine. L’exposition explore comment les bijoux Hip Hop, souvent considérés comme ostentatoires ou vulgaires par les critiques, sont en réalité des œuvres d’art à part entière, des témoignages de la lutte pour la reconnaissance et le respect, des symboles de pouvoir et d’influence. Ice Cold : Une exposition de bijoux hip-hop American Museum of Natural History May 9, 2024 — January 5, 2025 En savoir plus

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Bijoux de scène de la Comédie-Française René Lalique Sarah Bernhardt

Bijoux de scène de la Comédie-Française

L’École des Arts Joailliers prend ses quartier à l’Hôtel de Mercy-Argenteau situé boulevard Montmartre dans le 9e arrondissement. Pour son inauguration, l’École nous propose une nouvelle exposition consacrée cette fois aux bijoux de scène de la Comédie-Française. Conçus pour créer l’illusion, portés par des comédiens au fil des époques, ils n’en restent pas moins précieux et témoignent d’un souci du détail et d’un raffinement exquis. Tour d’horizon dans les coulisses de la Comédie-Française … Broche ayant appartenu à Sarah Bernhardt / René Lalique, 1896 © Coll. Comédie-Française Photo : L’École des Arts Joailliers – Benjamin Chelly Comme pour une pièce de théâtre, l’exposition est divisée en actes. Les deux premiers plongent le visiteur dans l’obscurité, dans les coulisses où il découvrira les prémices du bijou de scène. En effet, avant la fin du XVIIIe siècle, les bijoux arborés par les comédiens proviennent majoritairement de leur collection personnelle et ne possèdent pas de réel intérêt dans la pièce. C’est seulement à cette époque que la Comédie-Française commence à fournir des bijoux en rapport avec le sujet à l’image des différentes pièces exposées dans la seconde salle. Glaive d’apparat de Talma, début du XIXe siècle Métal doré, verres à paillons miroir © Coll. Comédie-Française Photo : L’École des Arts Joailliers – Benjamin Chelly Pendant le Premier empire, les bijoux pensés par la Comédie-Française répondent bien évidemment aux normes stylistiques de l’époque en témoignent ce magnifique glaive à l’antique, ou encore cette couronne de lauriers pour le rôle de Néron dans Britannicus de Racine. Les bijoux sont d’une finesse impressionnante et on oublierai presque qu’il s’agit la plupart du temps de métal doré, de verre ou même de papier dans le cas de la couronne ci-dessous. Couronne de lauriers : portée par Talma dans le rôle de Néron (Britannicus, Jean Racine), 1814 Papier, textile © Coll. Comédie-Française Photo : L’École des Arts Joailliers – Benjamin Chelly Plus loin dans la salle, ce sont les “monstres sacrés” de la Belle Époque qui sont mis à l’honneur, Sarah Bernhardt ou encore Julia Bartet avec des bijoux conçus pour elles afin de les sublimer dans leurs rôles à l’image de ce prêt du Musée Lambinet : un diadème Art nouveau réalisé par René Lalique pour Mlle Bartet dans le rôle de Bérénice en aluminium, argent ivoire et émail.  Une fois de plus, l’École des Arts Joailliers nous propose une belle exposition unique en son genre autour de la Joaillerie dans un lieu magique ouvert au grand public sur un sujet étonnant qui nous permet de nous glisser dans les coulisses de la Comédie-Française. Diadème par René Lalique ©Musée Lambinet BIJOUX DE SCÈNE DE LA COMÉDIE FRANÇAISE L’École des Arts Joailliers du 13 Juin au 1er Septembre 2024 En savoir plus

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René-Lalique-Macklowe-Gallery

Le génie de René Lalique à l’honneur à la Macklowe Gallery

Si vous êtes un amateur de bijoux Art nouveau et que vous êtes de passage à New York, la Macklowe Gallery propose jusqu’au 26 Septembre une exposition exceptionnelle consacrée à René Lalique à travers une collection hors du commun permettant de comprendre l’étendue du génie artistique de ce joaillier de talent pendant la période Art nouveau. ©Macklowe Gallery “Rechercher la beauté est un objectif plus louable que d’afficher le luxe.” René Lalique La Macklowe Gallery a récemment fait l’acquisition d’une collection exceptionnelle de bijoux Art nouveau signés René Lalique. Cette collection unique est actuellement exposée jusqu’à la fin du mois de Septembre à la galerie au 445 Park Avenue. La diversité des pièces présentées est remarquable car elle permet de comprendre l’étendue du style de René Lalique en découvrant des bijoux inspirés de la nature, de la faune et de la femme mais aussi plus intimistes avec des clins d’oeil à sa région natale qu’il parcourait émerveillé lors de son enfance en s’intéressant à tout ce qui l’entourait. René Lalique Four Damselflies Brooch Diadem ©Macklowe Gallery René Lalique Diamond and Carved Crystal Brooch René Lalique Dragonfly Bracelet ©Macklowe Gallery Nous avions eu la chance de pouvoir proposer l’interview de Benjamin Macklowe, l’actuel directeur de la galerie qui nous a présenté en exclusivité une grande partie de cette exceptionnelle collection. Vous pouvez retrouver la vidéo ici : RENÉ LALIQUE : COLLECTOR’S RESERVE Macklowe Gallery presents the most comprehensive offering of René Lalique jewels in over three decades En savoir plus

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Joaillerie Paris Christie's

Joaillerie Paris chez Christie’s

La Maison Christie’s proposera aux enchères du 12 au 21 Juin  une belle sélection de bijoux au sein de sa vente Joaillerie Paris. Parmi les pièces proposées un magnifique sautoir Art Déco signé Cartier, un magnifique bandeau signé Koechert ou encore un autre sautoir Belle Époque par Cartier. Focus sur quelques pièces exceptionnelles qui seront dispersées à cette occasion. Cartier Sautoir pendentif transformable en broche ‘Résille’ Belle Epoque perles fines et diamants Circa 1895 €40,000-50,000 Première pièce de cette sélection, ce somptueux sautoir Belle Époque  composé d’une délicate dentelle de perles fines retenant un motif amovible permettant le port en broche conçu en or blanc, diamants et perles fines. Une pièce signée Cartier avec poinçon de fabricant pour l’atelier parisien Henri Picq vers 1895. Cartier Rare Art Déco emerald, onyx, enamel and diamond sautoir necklace Circa 1926 €150,000-250,000 Toujours par la Maison Cartier mais dans un autre registre, cet exceptionnel sautoir Art Déco en platine or jaune et or blanc avec une chaine composé d’émeraudes, d’onyx et de diamants en serti clos retenant un motif géométrique serti de diamants et d’émeraudes rehaussées par de l’émail noir suspendant des émeraudes de tailles diverses. Poinçon de fabricant pour Gustave Renault. Travail vers 1926. Accompagné d’un certificat établi par l’IAJA Expertise. Cartier Sautoir Pompon Art Déco natural pearl, coral, onyx, enamel and diamond Circa 1935 €50,000-80,000 Magnifique sautoir Art Déco par Cartier conçu comme un pompon composé de rangées de perles fines, de billes de corail et de bâtonnets d’onyx. L’ensemble est retenu par un élément en or et platine serti de corail, d’onyx et de diamants. Un travail signé Cartier Paris vers 1935.  Headband convertible into a chocker late 19th century diamonds Circa 1880 €40,000-50,000 Changement d’époque et de pays direction l’Autriche et sa capitale Vienne à la cour des Habsbourg pour découvrir ce délicat bandeau transformable en collier de chien en or jaune et argent composé de neuf motifs ajourés sertis de diamants. Une pièce fin XIXème signée Köchert accompagnée de son écrin. Provenant de la collection de la Maison Von Hannover. Ruby and diamond convertible brooch set with 6 rubies, Myanmar, non-heated Circa 1880 €30,000-50,000 Issue de la même collection, cette délicate broche florale en or et argent sertie de six rubis birmans (Myanmar) non chauffés accompagnés d’un rapport de Gem Paris et de diamants. Travail non signé fin XIXème. Joaillerie Paris Vente online du 12 au 21 juin 2024 Cliquer ici

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Devenir gemmologue avec l'Institut National de Gemmologie

Devenir gemmologue avec l’Institut National de Gemmologie

La Gemmologie est la science qui permet d’étudier les gemmes. Elle permet d’identifier, de classer et évaluer les pierres précieuses. Le gemmologue est donc un expert capable de déterminer la nature, la qualité et la valeur d’une pierre. C’est un métier qui implique une connaissance  approfondie, une grande précision et un oeil aiguisé. Pour devenir gemmologue il est essentiel de suivre une formation afin d’apprendre à apprécier la qualité d’une gemme. C’est dans cette optique que l’Institut National de Gemmologie a été fondé. Depuis 1967, il forme à Paris et à Lyon les futurs gemmologues à travers une formation de qualité dispensée par des professionnels du secteur.   Pourquoi se former en Gemmologie ? Quelles sont les qualités requises ? Entreprendre une formation en Gemmologie n’implique pas de prérequis spécifiques mais nécessite plutôt un certain intérêt pour les pierres précieuses et plus largement pour le secteur de la Joaillerie et du Luxe. En effet, le gemmologue y occupe une place importante puisqu’il permet tout simplement d’apprécier et de déterminer la qualité et la nature d’une pierre. Il travaille très souvent en relation avec des bijoutiers en les accompagnant dans leur recherche et en leur trouvant la pierre parfaite pour leur création. Le métier de gemmologue ne se cantonne cependant pas uniquement à cette mission, il existe une pluralité de débouchés possibles. Existe-il des stages “découverte” avant de se lancer dans une formation ? Afin de faire une première approche du secteur de la Gemmologie, l’ING propose un stage sur deux jours permettant d’aborder les grands principes pratiques et théoriques, d’observer des pierres et d’échanger avec l’intervenant. Voici un lien vous permettant d’en savoir plus sur ce stage d’introduction à la Gemmologie. Stage d’introduction à la Gemmologie L’Institut National de Gemmologie propose également un stage permettant de découvrir la gemmologie afin d’avoir une idée sur le métier de gemmologue. En savoir plus Quels sont les débouchés possibles après des études en Gemmologie ? Il existe de nombreuses possibilités pour un gemmologue après ses études. Tout cela dépend de l’intérêt pour telle ou telle activité. Il est possible par exemple de travailler pour les grandes Maisons de Joaillerie au sein des départements gemmologie, pour les Maisons de ventes aux enchères en tant que spécialiste bijoux et pierres précieuses, ou encore pour des ateliers de fabrication indépendants, ou des marchands de pierres précieuses. Il est également possible de se lancer à son compte  et de partir sourcer des pierres dans les pays producteurs. Voici par exemple une interview de Benoit Charbonneau, gemmologue de formation qui parcourt le monde à la recherche des plus belles pierres pour ses clients. https://www.youtube.com/watch?v=MEovB1tIkv8 Les différentes formations proposées par l’Institut National de Gemmologie L’Institut National de Gemmologie propose plusieurs parcours de formation certifiants : Le Bachelor Gemmologue Expert sur trois ans forme les élèves à l’obtention du titre de Gemmologue Expert et du diplôme de la FEEG (Federation of European Education In Gemmology). Ce bachelor se caractérise par la volonté de confronter les étudiants à la réalité du terrain avec des stages professionnels en 1ère et 2ème année, d’une durée de 2 mois minimum et une 3ème année en alternance.  La formation professionnelle EGT sur quatre mois et demi qui accompagne les élèves pour l’obtention d’un certificat de compétences du titre de Gemmologue Expert et les prépare au diplôme de la FEEG. Elle est destinée principalement aux actifs qui souhaitent se former rapidement à la Gemmologie. Il est également possible de suivre la formation en plusieurs fois Les stages thématiques qui permettent de découvrir la Gemmologie à son rythme mais aussi l’expertise de bijoux anciens ou encore les techniques du gouaché de bijoux. Comment se compose la formation professionelle (EGT) de l’Institut National de Gemmologie ? La formation professionnelle (EGT) de l’Institut National de Gemmologie est composée de deux cycles  : Le cycle 1 de Gemmologie qui regroupe le niveau 1 permettant une première approche du monde des gemmes (observer, analyser et identifier les principales pierres gemmes utilisées en Joaillerie) et le niveau 2 qui permet d’approfondir les connaissances acquises lors du niveau précédent (identifier la provenance géographique, les synthèses et traitements des corindons, émeraudes et diamants.) À noter que chaque niveau est sanctionné par une épreuve pratique et une épreuve théorique et qu’il est possible de suivre ces deux niveaux à distance pour la partie théorie. Le cycle 2 de Gemmologie qui regroupe quant à lui le niveau 3 qui permet d’identifier la provenance géographique, déterminer l’élément chromogène, la dispersion, la classe minéralogique les synthèses et les traitements des gemmes et le niveau 4 qui permet d’identifier la provenance géographique, déterminer les matières organiques, les phénomènes lumineux et les traitements des gemmes. Chaque niveau est également sanctionné par des épreuves pratiques et théoriques.  Un stage consacré au diamant sur une semaine pour apprendre à grader le diamant avec un examen pratique et théorique. Un stage consacré au Droit appliqué à la Gemmologie sur une semaine également avec un examen théorique. À l’issue de ces deux cycles, sous réserve de validation des quatre niveaux et des deux modules (diamant et Droit), les apprenants ont la possibilité de se présenter au concours de la FEEG à Paris dans le but d’obtenir le brevet européen de la FEEG. La formation professionnelle EGT Pour tout renseignement n’hésitez pas à contacter directement l’Institut National de Gemmologie à Lyon ou à Paris. En savoir plus

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8e édition de GemGenève

Zoom sur la 8e édition de GemGenève

Pour la 8ème fois, le salon GemGenève ouvrira ses portes pour une nouvelle édition placée sous le signe de l’opale. Au programme, une exposition intitulée “Flames of Opal Essence”, des conférences, des ateliers et bien sur des pierres précieuses et des bijoux. Offrant un panorama à 360° sur le secteur joaillier, GemGenève est devenu en moins de 5 ans un rendez – vous international incontournable. Découverte du programme de cette nouvelle édition. Flames of Opal Essence Opale de Lightning Ridge ©Brice Decque, Imagem Paris Pour sa 8e édition, GemGenève propose une exposition inédite mettant en avant l’opale, l’une des pierres précieuses les plus fascinantes. Connue depuis l’Antiquité pour son iridescence unique, cet éblouissant miracle géologique a été surnommé “La reine des pierres précieuses” par le poète Shakespeare. L’opale a marqué l’histoire de la joaillerie en tant que pierre favorite de l’Impératrice Joséphine et de la Reine Victoria. À travers une sélection d’une cinquantaine de bijoux et d’œuvres d’art, GemGenève propose une exposition aussi éclectique que poétique, unissant les arts joailliers et l’art contemporain dans une exploration sensorielle, graphique et initiatique des mystères de l’iridescence. Ainsi, les visiteurs pourront découvrir toutes les propriétés de cette pierre mystérieuse qui a été magnifiée par les joailliers à travers les siècles. Cette exposition, organisée par Mathieu Dekeukelaire, directeur de GemGenève, bénéficie du soutien du Musée d’Art et d’Histoire de Genève, de la maison Piaget, d’A.win Siu, de Chris Price Opals, d’Emil Weis Opals, d’Ernst Färber, de la Faerber-Collection, d’Imagem, de Kreis Jewellery, de Nicolas Torroni, de Paul Fisher Inc., de l’artiste contemporain Michel Huelin, du photographe Brice Decque, des vidéastes Laurent Kariv et Jynx Productions Paris, ainsi que de Boris Chauviré, spécialiste de l’opale chez GeoGems et titulaire d’un doctorat en minéralogie. Opale noire de Lightning Ridge ©Kreiss Jewellery Près de 220 participants se réuniront à Genève pour célébrer la joaillerie et les pierres précieuses. GemGenève offre une plateforme internationale aux professionnels de renom. Qu’ils soient négociants, joailliers, designers, gemmologues ou marchands, ce rendez-vous constitue une opportunité unique de découvrir leur univers, de s’émerveiller de leurs talents et d’en apprendre davantage sur l’histoire fascinante de la joaillerie et des pierres précieuses. Fiers de partager les connaissances et la passion transmises par leurs prédécesseurs, tous les professionnels participant à ce salon contribuent à sa richesse. Que ce soit des diamants ou des pierres de couleur, des bijoux anciens ou contemporains, de la Haute Joaillerie extravagante ou des perles naturelles, toutes les époques, tous les styles et tous les métiers se rencontrent en ce lieu singulier. Une véritable invitation à rencontrer tous les acteurs du secteur joaillier. GemGenève a une fois de plus réuni marchands, experts, gemmologues et créateurs de talent, offrant un panorama complet sur la création joaillière d’hier et d’aujourd’hui.  Exceptional natural pearl and diamond necklace, circa 1920. Estimate 550,000 – 730,000 CHF Pour cette 8e édition, les organisateurs de GemGenève ont décidé de présenter une sélection de créateurs contemporains internationaux. Une dizaine d’entre eux auront la chance d’exposer leurs bijoux et pièces de Haute Joaillerie, comprenant cinq Talents Émergents et cinq Nouveaux Designers. Bénéficiant des mêmes conditions que les professionnels confirmés, leurs créations, aussi innovantes que merveilleuses, seront parfois présentées pour la première fois en dehors de leur pays d’origine. Sous la direction de Nadège Totah, l’espace “Emerging Talents & New Designers” offre une liberté totale à tous les joailliers sélectionnés. Contrairement à d’autres salons, GemGenève est l’unique événement où les créateurs bénéficient d’une carte blanche totale. Nadège Totah a transformé cet espace en un lieu extrêmement attrayant où règne le plaisir de la découverte. Les joailliers ont la possibilité de présenter leurs toutes dernières créations sans qu’elles aient été préalablement “validées” par le comité de GemGenève.  Emerging Talents : Villa Milano Emerging Talents : Jaqueline Powers Emerging Talents : Aso Leon Emerging Talents : Shavarsh Hakobian New Designers : Lagarde New Designers : Diva Jewels New Designers : Diana Zhang New Designers : Chong Ho Art Jewelry New Designers : A.win Siu Important spinel and diamond ring by Carvin French. Estimate 320,000 – 500,000 CHF GemGenève mettra également à l’honneur la littérature joaillière en favorisant la diffusion de la connaissance des bijoux et des pierres précieuses par le biais de la lecture. Les passionnés et les collectionneurs avertis auront l’opportunité d’acquérir des ouvrages spécialisés et des livres particulièrement rares auprès de deux librairies éphémères. LetuBooks, la librairie d’art genevoise fondée en 1973 par Bernard Letu, et Gem and Jewel Book Collectors Geneva, par Herbert Horovitz & Christophe Dubois. Avec une sélection pointue comprenant des livres anciens, des éditions épuisées, des illustrations historiques et des documents scientifiques, les collectionneurs avertis, les chercheurs et tous les experts pourront trouver les ouvrages manquants à leur bibliothèque pour compléter leurs connaissances. Le public aura l’opportunité de rencontrer plusieurs auteurs venus dédicacer leurs derniers ouvrages. Six séances de dédicaces sont organisées sur le salon, offrant ainsi une occasion parfaite de rencontrer plusieurs écrivains spécialisés, des experts de renom, des historiens et des chercheurs.   Gem Collectors Bookshop Letu Books Pour la troisième fois depuis son inauguration, GemGenève offrira une vitrine exceptionnelle aux métiers d’art. Gardiens d’un savoir-faire ancestral et véritables magiciens de la création, les métiers d’art préservent des savoir-faire uniques qui, malheureusement, peuvent parfois rester méconnus. Le public de GemGenève aura l’opportunité d’assister et de participer à de nombreuses conférences, conversations, tables rondes et grands entretiens. Des thèmes historiques aux sujets d’actualité brûlants, l’histoire du bijou et la science des pierres seront abordés sous une multitude d’axes différents. Du cabochon à l’histoire des Joyaux de la Couronne, en passant par les innovations dans l’univers de la joaillerie, sans oublier d’évoquer le cours du diamant, plusieurs grands spécialistes, conservateurs et experts seront invités à débattre autour des problématiques qui passionnent les amateurs et les collectionneurs, mais qui divisent aussi parfois la communauté. Souhaitant donner la parole à celles et ceux qui dédient leur vie à la promotion des arts joailliers, GemGenève réunira plusieurs personnalités influentes du secteur, dont Helen Molesworth, historienne du bijou, auteure et curatrice

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Magnificent Jewels chez Christie’s

La Maison Christie’s proposera aux enchères le 15 Mai 2024 à Genève une belle sélection de bijoux au sein de sa vente Magnificent Jewels. Parmi les pièces proposées un magnifique diamant jaune de plus de 200 carats, une très belle sélection de bijoux Art Déco dont une somptueuse broche et un bracelet signés Cartier ou encore une délicate pendule également signée Cartier. Focus sur quelques lots exceptionnels qui seront dispersés à cette occasion. Célébration de l’ Art Déco Pendule Art Déco par Cartier. Estimation CHF 100 000 – CHF 150 000 Superb diamond devant-de-corsage, circa 1910. Estimate 200,000 – 400,000 CHF Rare and Important pair of gem set and diamond pendent earrings, circa 1925. Estimate 150,000 – 250,000 CHF Rare gem set and diamond brooch, ‘Flamant’, circa 1988-1989 by Cartier. Estimate 100,000 – 150,000 CHF Pendule Art Déco en laque, onyx, jade, émail et diamants signée Cartier vers 1925 Pendule Art Déco en cristal de roche, onyx, nacre et diamants signée Cartier vers 1925 Deux magnifiques pendules Art Déco signées Cartier seront proposées par Christie’s au sein de la vente. Même si l’empire de l’entreprise né au milieu du XIXe siècle s’est construit principalement sur la Joaillerie, son activité s’est dès 1853 étendue à l’horlogerie. Dès les années 1900, sur l’impulsion de Louis Cartier, petit-fils de son fondateur Louis-François Cartier, la Maison commence à investir davantage ce terrain et propose de somptueuses pendules de table utilisant régulièrement le jade, le cristal de roche ou encore l’onyx. La première de ces deux pendules témoigne de l’intérêt de Louis Cartier pour les objets, estampes et peintures dévoilées pour la première fois par le Japon lors de l’Exposition universelle. L’impact artistique du pays du soleil levant est immense, et son influence se fait ressentir dans la plupart des arts, notamment en Joaillerie. La seconde est compacte mais frappante dans ses détails et sa transparence. La “modèle A” est essentiellement un bloc de cristal de roche sur une base en onyx avec des accents d’or, d’émail et de diamants. L’ingénieux mécanisme donne l’impression que les aiguilles flottent dans l’air. L’horloge mystère, cependant, n’a pas été inventée chez Cartier, elle a été conçue par Maurice Coüet, un horloger qui a d’abord été fournisseur avant de rejoindre l’entreprise. Broche Art Déco onyx et diamants par Cartier Bracelet Art Déco émeraude diamants et onyx par Cartier Broche Art Déco rubis et diamants par Cartier Bracelet Art Déco émeraudes et diamants par Cartier Broche Art Déco saphirs et diamants par Cartier Paire de bracelets Art Déco par Cartier En 1925, lors de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes, Cartier dévoile une collection de cent cinquante bijoux et objets. Cette présentation marque une reconnaissance générale du style adopté par de nombreux artistes. Pour la Maison de la rue de la Paix, c’est le triomphe et la consolidation d’une esthétique qui caractérise encore aujourd’hui Cartier. Les principes d’épure, de stylisation et de formes essentielles propres à la Maison ont naturellement conduit vers l’Art Déco. L’intérêt pour d’autres cultures a enrichi les sources d’inspiration, introduisant un nouveau répertoire de formes et de couleurs. Déjà vers 1910, l’association frappante de pierres précieuses telles que l’émeraude et le lapis-lazuli ou le saphir a ouvert la voie à une exploration chromatique, où la couleur et la nature des pierres sont mises en valeur. L’émail et l’onyx, associés aux diamants reflètent le contraste caractéristique noir et blanc de l’époque. Le “Yellow Rose” un diamant jaune de 202,18 carats Christie’s présentera un diamant Fancy intense yellow de 202.18 carats en taille poire nommé le “Yellow Rose”. La pierre exceptionnelle par son poids, a été certifiée par le GIA en 2022 confirmant sa couleur naturelle.  René Boivin multi-gem “Lion couché” shoulder brooch. Estimate CHF 200,000 – CHF 400,000 Rare broche d’épaule conçue comme un lion couché en or jaune serti de diamants blancs, jaunes, oranges et bruns, de saphirs et d’émeraudes pour les yeux du félin. Le bijou est articulé lui permettant ainsi d’épouser parfaitement l’épaule du porteur.  Une pièce d’exception fabriquée par René Boivin vers 1985 d’après un dessin de Jacques Bernard. Bracelet Art Déco par Mauboussin. Estimation CHF 75 000 – CHF 85 000 Retour dans le registre Art Déco avec ce somptueux bracelet composé de plaques de jadéite sculptées, de maillons de calcédoine, réhaussé de diamants, de rubis cabochon et d’émail bleu et noir. L’ensemble monté sur platine et or jaune. Travail non signé vers 1928 accompagné d’un certificat d’authenticité établi par Mauboussin. Bracelet Art Déco par Van Cleef & Arpels. Estimation CHF 120,000 – CHF 180,000 Magnifique bracelet Art Déco composé de maillons de forme octogonale serti de diamants et d’une importante émeraude de 10,00 carats, l’ensemble monté sur platine et or jaune. Travail signé Van Cleef & Arpels vers 1920.

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